L'automne à Vermont.

 

Bel Alexandre,
Respirez-vous
La frêle cendre
Qu'agrée un doux
Chemin fou d'ambre?
En vos jardins,
Là, sous le banc,
Quel muscardin
Joue céans?
L'automne attise
De tendres voeux,
Festonne, exquise
Attente, et veut,
A votre front
Ceint de noblesse
Un autre affront
Qu'il feint sans cesse
De défroisser;
Plein de douceur,
L'air compassé,
Il va, biaiseur,
Sous la tonnelle;
Son pas n'est rien
Qui ne rappelle
Ce, qu'aériens,
Les jours meilleurs
Annonçaient tant,
Toujours à l'heure,
Lassés d'autant
D'amours en fleurs.


Gary d'Els


Au comte Alexandre de Bothuri

très courtoisement.


 
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